Formation pour soutenir la sûreté maritime dans la zone de la mer Rouge
Le personnel des installations portuaires chargé de tâches spécifiques liées à la sûreté à Djibouti a reçu une formation lui permettant d’identifier les menaces potentielles pour la sûreté et de prendre des mesures pour prévenir les risques pour les installations portuaires. L’atelier, du 21 au 25 janvier, a été organisé par l’OMI dans le cadre du Programme régional de l’Union Européenne sur la sûreté maritime dans la zone de la mer Rouge, et a réuni 38 participants.
Les participants, civils et militaires, représentaient l’administration maritime, la marine, le service de garde-côtes, la gendarmerie nationale, les services d’immigration, ainsi que des agents de sûreté de l’installation portuaire, des responsables du contrôle d’accès, des responsables de la formation, l’autorité portuaire et les gestionnaires d’installations portuaires concernés.
Le cours (basé sur le cours type 3.24 de l’OMI) a permis d’acquérir les connaissances nécessaires à l’exécution des tâches conformément aux principaux instruments de sécurité et de sûreté de l’OMI : la Convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (Convention SOLAS) ; le chapitre XI-2 du Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (Code ISPS) ; le Code maritime international des marchandises dangereuses (Code IMDG) ; et le Recueil de directives pratiques OMI/OIT sur la sûreté dans les ports.
L’atelier a favorisé la collaboration entre les institutions intéressées par la sûreté portuaire – pierre angulaire du Programme de la mer Rouge. Le Programme, financé par l’Union européenne, est mis en œuvre par l’OMI, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), INTERPOL et l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD). L’OMI vise à aider les pays participants du sud de la mer Rouge et du golfe d’Aden à renforcer la sûreté et la sécurité maritimes dans la zone de la mer Rouge, conformément à la Stratégie africaine intégrée pour les mers et les océans – horizon 2050.
Source : OMI