Les fonctionnaires chargés du contrôle par l’État du port renforcent leurs compétences en matière de sûreté maritime
Par où commencer si l’on vous demande d’inspecter un navire ? Le navire est-il conforme aux instruments de l’OMI ? Doit-il faire l’objet d’une inspection renforcée ? Le navire doit-il être immobilisé ?
C’est à ce type de questions que les agents de contrôle de l’État du port doivent répondre pour s’assurer que les normes de sûreté et de sécurité sont respectées.
L’instabilité régionale croissante, les conflits, la piraterie et la criminalité transnationale organisée mettent en péril la liberté de navigation des navires et limitent les investissements dans les infrastructures portuaires et le commerce maritime.
Pour relever ces défis, le programme régional pour la sureté maritime dans la zone de la mer Rouge, financé par l’Union européenne, organise une série d’activités de formation pour aider les pays à améliorer la sûreté portuaire et la sécurité de la navigation dans la région.
Des participants de Djibouti, de Somalie, du Soudan et du Yémen se réunissent à Mombasa (Kenya), du 22 au 26 avril, afin d’accroître leurs capacités et leurs connaissances concernant l’application des mesures de contrôle et de conformité en vertu de la Convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (Convention SOLAS), en particulier le chapitre XI-2 sur les mesures spéciales pour renforcer la sûreté maritime. La manifestation est organisée par l’Autorité maritime du Kenya.
L’atelier encouragera le partage des connaissances et l’échange des meilleures pratiques afin de promouvoir une bonne compréhension de ce qu’implique un régime de contrôle et de conformité efficace et doté d’un personnel adéquat.
Dans le cadre du programme, les participants monteront à bord d’un navire dans le port de Mombasa pour assister à une simulation d’inspection axée sur le contrôle et le respect des mesures de sûreté maritime.
Projet mer Rouge
Le programme régional pour la sureté maritime dans la zone de la mer Rouge (« Projet mer Rouge« ), financé par l’Union européenne, a été lancé en février 2021.
Dans le cadre de ce programme, l’OMI collabore avec l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL), l’Office des Nations Unies contre la drogue (ONUDC) et l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), afin de soutenir les pays participants, à savoir : Djibouti, Éthiopie, Somalie, Soudan et Yémen.
Le programme vise à renforcer les capacités et à promouvoir des normes de sécurité et de sûreté adéquates pour les autorités chargées de faire respecter la loi dans les domaines maritime, portuaire et terrestre, le dialogue régional au niveau opérationnel sur la base d’une bonne connaissance du domaine maritime, conformément aux objectifs de la Stratégie africaine intégrée pour les mers et les océans – horizon 2050.
Source : OMI