L’Union européenne (UE) et la CEEAC lancent l’Atelier régional du Programme d’Appui à la Stratégie de sûreté et de sécurité maritimes en Afrique centrale (PASSMAR)

L’Ambassadrice de l’Union européenne (UE) au Gabon, pour Sao Tomé-et-Principe et la CEEAC, S.E. Mme Rosario BENTO PAIS, a pris part en visioconférence a la cérémonie officielle d’ouverture de l’Atelier régional du Programme d’Appui à la Stratégie de sûreté et de sécurité maritimes en Afrique centrale (PASSMAR). Prévu du 11 au 13 octobre, cet atelier servira de base préparatoire à la tenue de la première réunion du Comité de pilotage du PASSMAR.

Financé à hauteur de 6,5 milliards FCFA par l’Union européenne dans le cadre du Programme Indicatif Régional pour l’Afrique Centrale sous le 11ème FED, le PASSMAR est issu depuis 2016 d’une identification et formulation conjointe entre la CEEAC et l’Union européenne. Intervenant dans le domaine de la sûreté et de la sécurité maritimes, il vise au renforcement de la gouvernance maritime en soutenant la coopération maritime à travers : l’opérationnalisation du dispositif collectif de sûreté et sécurité maritimes, le renforcement des cadres juridiques dédiés à la sûreté et la sécurité maritimes, et l’implication accrue de la société civile et du secteur privé.

Partant du constat que l’insécurité maritime reste une menace majeure pour la stabilité et le développement économique des pays du golfe de Guinée et de la zone de l’Afrique centrale, l’Ambassadrice de l’Union européenne a mis l’accent sur la prise en compte de la dimension institutionnelle, opérationnelle, normative, ainsi que sur une approche basée sur le genre :  « le PASSMAR témoigne de l’importance de la sécurité maritime pour la région, et de l’engagement de l’UE pour les questions régionales, ainsi que du rôle crucial que joue la CEEAC dans leur développement et résolution, sans omettre le rôle de la société civile et du secteur privé au cœur de ce paysage long de plus de 3000 kms de côtes ».

Le partenariat UE-CEEAC s’appuie sur l’architecture maritime de Yaoundé, et cela en favorisant et encourageant la direction et l’appropriation par les acteurs concernés — au niveau national et régional.

Source et crédit photo : Union européenne