Sécurité maritime : Le Nigeria, le Bénin, le Togo et le Niger ont conjointement lancé l’Opération « Safe Domain II »
Le Nigeria, le Bénin, le Togo et le Niger ont conjointement lancé l’Opération « Safe Domain II » dans le but de combattre la piraterie et la criminalité en mer dans la région du golfe de Guinée. Cette opération, qui a débuté le 11 septembre 2023, se poursuivra jusqu’au 15 septembre 2023 au Centre Maritime Multinational de Coordination (CMMC) de la zone « E », situé à Cotonou, au Bénin.
Lors de la cérémonie d’inauguration qui s’est tenue lundi, le Commodore Aniedi Ibok, directeur du Centre Maritime Multinational de Coordination (CMMC) de la zone « E », a expliqué que ce programme avait pour objectif de renforcer la sécurité maritime par le biais d’une coopération régionale visant à favoriser la prospérité. Selon Ibok, les missions de patrouille et les opérations conjointes visent à mutualiser les ressources des États participants, à rendre les ressources maritimes interopérables et à évaluer les procédures opérationnelles standard.
Il convient de noter que l’Opération « Safe Domain II » vise à restreindre les activités des pirates et des criminels en mer en effectuant des patrouilles maritimes de routine. Cette opération couvrira une superficie totale de 105 746 milles nautiques carrés et mobilisera trois navires ainsi qu’un hélicoptère pour les opérations de patrouille et de surveillance.
Le brigadier-général Fructueux Gbaguidi, chef d’état-major de la défense du Bénin, a souligné que son pays était aux prises avec des problèmes de piraterie et a sollicité le soutien des pays voisins. Il a rappelé que la collaboration entre ces pays avait conduit à la création de l’Opération « Safe Domain I » en 2021, dont le succès a débouché sur la mise en place de l’Opération « Safe Domain II » en 2023.
Le capitaine Jean Léon Olatoundji, chef d’état-major de la marine Béninoise, a quant à lui mis en avant l’importance de la coopération entre les pays pour renforcer la lutte contre la piraterie. Il a affirmé que l’Opération « Safe Domain II » témoigne de la volonté collective des pays membres de faire face à la menace de la piraterie dans la région maritime.