Atelier national sur l’amélioration du projet de protocole additionnel du CPCO
Le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques (MIRAH) de Côte d’Ivoire, en collaboration avec l’Organisation Internationale du Travail, (OIT) et le Comité des Pêches du Centre Ouest du Golfe du Guinée (CPCO) réfléchissent à l’amélioration des conditions des travailleurs du secteur de la pêche.
Ces travailleurs sont confrontés à de graves problèmes, parmi lesquels on enregistre ; les pratiques de travail informelles, les conditions météorologiques, la saisonnalité, la nature habituellement dangereuse de la pêche, le travail forcé, le travail des enfants, la traite des êtres humains, l’exploitation de la main-d’œuvre immigrée dans la pêche mondiale et au grand nombre de décès dans le secteur. Selon les estimations de la FAO chaque année, on dénombre plus de 32 000 morts, liés à la pêche.
Pour changer la donne et s’aligner aux standards internationaux, le Directeur de Cabinet du MIRAH, M. Assoumany GOUROMENAN a ouvert à cet effet, un atelier de 2 jour, le mardi 27 août 2024, dans la salle de conférence du Comité d’Administration du Régime Franc (CARF) en présence du représentant du CPCO M. BIOBATA Sabi Joel et de celui de l’OIT. Cet atelier a pour objectif de recueillir les contributions de l’ensemble des parties prenantes et de promouvoir le travail décent dans le secteur de la pêche afin d’améliorer le protocole additionnel à la Convention du CPCO.
Les efforts visant à assurer un travail décent aux pêcheurs et la sécurité des opérations de pêche constituent pour les administrations des pêches et les organismes en charge du travail une priorité majeure.
Pour rappel, la communauté maritime a adopté en juin 2007 la Convention n°188 sur le travail dans pêche et également une recommandation connexe (Recommandation n°199) qui vise à édicter une norme internationale souple, adaptée et évolutive en fonction des spécificités de chaque pays, de ses marins pêcheurs au plan social, sécuritaire et sanitaire au travail afin d’offrir in fine des emplois décents aux concernés. Ainsi la contribution de chaque état membre est-elle attendue pour une prise en compte global et efficiente.
Source : MIRAH