Des fonctionnaires mauriciens formés aux opérations en cale sèche pour lutter contre l’encrassement biologique

Des fonctionnaires du gouvernement mauricien et d’autres parties prenantes ont reçu une formation sur les opérations en cale sèche pour la prévention et la gestion de l’encrassement biologique afin de contribuer à la protection des écosystèmes marins.

Un cours de formation pilote, organisé à Maurice, du 27 au 28 juin, a permis à 50 participants de travailler sur un nouveau programme de formation de l’OMI élaboré dans le cadre du projet de partenariats GloFouling, qui porte sur le transfert d’espèces aquatiques nuisibles par le biais de l’encrassement biologique.

Ce cours s’appuie sur la formation existante relative à l’élaboration de plans de gestion de l’encrassement biologique et des registres correspondant, conformément aux Directives de l’OMI sur l’encrassement biologique et d’autres exigences pertinentes.

La formation a été dispensée en coopération avec le Ministère de l’économie bleue, des ressources marines, de la pêche et des transports maritimes (Division des transports maritimes) et comprenait la visite de deux cales sèches à Port Louis, ce qui a permis aux participants de se rendre compte par eux-mêmes de l’ampleur du travail à accomplir.

Maurice est l’un des 12 pays partenaires principaux du projet de partenariats GloFouling. Le projet élabore des publications décrivant la gestion de l’encrassement biologique dans les opérations en cale sèche, ainsi que des recommandations pour l’élaboration et l’évaluation des plans de gestion de l’encrassement biologique et des registres correspondants, qui seront publiés en temps voulu sur le site glofouling.imo.org.

Parmi les participants figuraient des fonctionnaires représentant l’administration maritime, des institutions chargées de l’environnement ou de la biosécurité et du contrôle par l’État du port, des directeurs et des employés de compagnies maritimes, des opérateurs de ports et de cales sèches, des fabricants de peinture et des universitaires de l’Institut océanographique de Maurice.

Source : OMI