L’Afrique du Sud signe l’amendement de Djeddah pour lutter contre les activités maritimes illicites

L’Afrique du Sud est devenue le 17e signataire* de l’amendement de Djeddah au code de conduite de Djibouti (DCoC). L’amendement de Djeddah a été adopté en 2017 pour élargir le champ d’application du DcoC, qui a été élaboré et adopté en 2009 par les pays de l’océan Indien occidental et du golfe d’Aden comme un outil important pour lutter contre la piraterie et les vols à main armée à l’encontre des navires dans la région.

L’amendement de Djeddah couvre des mesures visant à réprimer toute une série d’activités illicites, notamment la piraterie, le trafic d’armes, le trafic de stupéfiants, le commerce illégal d’espèces sauvages, le soutage illégal de pétrole, le vol de pétrole brut, la traite des êtres humains, le trafic d’êtres humains et le déversement illégal de déchets toxiques.

Le régime de l’amendement DcoC/Djeddah a notamment permis d’établir un réseau fonctionnel de centres de partage de l’information et un mécanisme régional de coordination de la formation. Les États signataires ont adopté l’approche « pangouvernementale » de l’OMI en matière de sûreté maritime, y compris la mise en place d’une structure de comités nationaux de sûreté maritime (y compris des sous-comités), l’élaboration du registre national des risques de sûreté maritime et la production de la stratégie nationale de sûreté maritime par tous les États participants, avec le soutien de l’OMI.

Son Excellence Nomatemba Tambo, Haut Commissaire au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et Représentant permanent de l’Afrique du Sud auprès de l’OMI a déposé l’instrument auprès du Secrétaire général de l’OMI, Kitack Lim, au siège de l’OMI à Londres (20 avril).


* Les 17 signataires sont : Comores, Djibouti, Ethiopie, Jordanie, Kenya, Madagascar, Maldives, Maurice, Mozambique, Oman, Arabie Saoudite, Seychelles, Somalie, Afrique du Sud, Emirats Arabes Unis, République Unie de Tanzanie et Yémen.