Renforcer la sûreté maritime dans le golfe de Guinée
L’OMI a pris part à la réunion plénière annuelle du Groupe du G7 des Amis du golfe de Guinée (G7++ FoGG), centré sur la lutte contre les activités illégales en mer dans le golfe de Guinée.
L’événement, qui s’est tenu virtuellement du 1er au 3 décembre, a notamment permis d’échanger sur la façon dont le Code de conduite de Yaoundé fonctionnera désormais. L’objectif premier du Code est de gérer et de réduire considérablement les répercussions des actes de piraterie, des vols à main armée à l’encontre des navires et d’autres activités maritimes illicites. Il a été adopté en 2013.
Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire général de l’OMI, Kitack Lim, a souligné l’urgence de la situation en matière de sécurité dans le golfe de Guinée et l’importance de la coopération. Il a également réitéré que « l’OMI, en collaboration avec le Groupe du G7 des Amis du golfe de Guinée, continuera d’appuyer les activités de formation et de renforcement des capacités pour les États du golfe de Guinée, de même que les efforts collaboratifs régionaux. »
Prenant la parole lors de l’événement, la chef par intérim de la section de la sûreté maritime de l’OMI, Gisela Vieira, a rappelé que l’OMI continue de travailler en collaboration avec les États Membres par le biais de plateformes virtuelles, même si une grande part du travail sur le terrain a été suspendue en raison de la pandémie de COVID-19. Par exemple, l’expert de l’OMI sur le golfe de Guinée a mené de nombreuses réunions virtuelles avec le Centre de coordination interrégional pour discuter de la mise en œuvre et de la durabilité, ainsi que pour évaluer la nécessité d’une éventuelle révision du cadre du Code de conduite de Yaoundé.
La réunion, coprésidée par les États-Unis d’Amérique et le Gabon cette année, a rassemblé plus de 80 participants, provenant notamment de pays d’Afrique occidentale et centrale. Des représentants d’organisations internationales et de l’industrie ont aussi pris part à l’événement. La fin de la réunion a été marquée par une passation symbolique des pouvoirs au Royaume-Uni et au Sénégal, qui seront les co-secrétaires de l’année prochaine.
Source et crédit photo : IMO