Un modèle coordonné de mise en œuvre des traités pour une pêche sûre et légale

Les principaux traités de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), de l’Organisation internationale du Travail (OIT) et de l’Organisation maritime internationale (OMI) favorisent une pêche sûre et légale. Un atelier organisé à Mombasa (Kenya), du 18 au 24 novembre, a réuni des fonctionnaires des trois entités des Nations Unies et des fonctionnaires kenyans afin d’élaborer un modèle de mise en œuvre coordonnée de ces instruments, qui traitent de la sécurité des navires de pêche, des droits du travail et des mesures rigoureuses prises par l’État du port pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

Les traités relatifs à la pêche que le Kenya a ratifiés sont : l’Accord de la FAO relatif aux mesures du ressort de l’État du port, la Convention de 2007 sur le travail dans la pêche (n° 188), l’Accord du Cap de 2012 de l’OMI et la Convention STCW-F.

La mise en œuvre des traités de manière harmonisée et globale contribue à renforcer la collaboration interinstitutionnelle dans la lutte contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée, le travail forcé et les normes de sécurité insuffisantes des navires de pêche.

L’atelier a réuni le Kenya Fisheries Service (KeFS), responsable de la mise en œuvre de l’Accord relatif aux mesures du ressort de l’État du port; la Kenya Maritime Authority (KMA), autorité compétente pour la mise en œuvre de l’Accord du Cap et de la Convention de 2007 sur le travail dans la pêche (n° 188), ainsi que des experts de la FAO, de l’OMI et de l’OIT, afin d’examiner les progrès réalisés par le Kenya dans l’alignement de ses cadres juridique, institutionnel et opérationnel sur ces normes internationales.

Une visite de terrain au port de pêche de Liwatoni à Mombasa a permis de simuler des inspections et des discussions interactives afin d’explorer les mécanismes pratiques de coopération, d’évaluer les besoins en ressources et de jeter les bases d’une approche interagences.

L’atelier souligne l’importance de l’action collective pour améliorer la sécurité et les conditions de travail des pêcheurs, protéger les écosystèmes marins et lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, grâce à une collaboration intersectorielle.

Les résultats de cette initiative renforceront la gestion durable de la pêche au Kenya et soutiendront la planification d’un modèle évolutif pour d’autres nations cherchant à mettre en œuvre efficacement ces traités vitaux.

L’atelier a été coordonné par la FAO avec des contributions de l’OIT et de l’OMI.

Pour plus d’informations, voir 2012 Cape Town Agreement (Explained).

Source : OMI