Formation au Kenya pour renforcer la planification de la sûreté dans les ports
Les principales agences maritimes du Kenya ont amélioré leurs compétences en matière de planification de la sûreté portuaire grâce à un atelier de formation organisé par l’OMI à Mombasa (23-26 septembre).
Organisée dans l’un des centres maritimes les plus actifs et les plus essentiels d’Afrique de l’Est, la formation a réuni 20 agents de sûreté des installations portuaires (PFSO) et des représentants de l’Autorité portuaire du Kenya, du Service des gardes-côtes du Kenya et de l’Autorité maritime du Kenya.
Les participants ont appris à élaborer et à mettre en œuvre des plans de sûreté des installations portuaires (PFSP), ce qui leur a permis d’acquérir les compétences nécessaires pour protéger le port de Mombasa contre des risques tels que le terrorisme, la contrebande et la piraterie.
L’atelier a été suivi d’une journée entière de sensibilisation à la sûreté pour l’ensemble du personnel des ports, afin de s’assurer que chacun comprenne son rôle dans le maintien de la sécurité.
La formation a mis l’accent sur l’importance du respect des normes de sécurité mondiale énoncées dans la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (chapitre XI-2 de la Convention SOLAS) et le Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (Code ISPS). Ces règlementations sont essentielles pour garantir la protection des opérations maritimes et permettre de rendre les routes commerciales plus sûres et plus efficaces.
L’initiative aidera les autorités maritimes du Kenya à renforcer les mesures essentielles pour sécuriser la porte d’entrée du pays sur le commerce mondial et soutenir la gestion durable des ressources marines.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre d’un projet plus vaste financé par l’UE qui vise à améliorer la sécurité portuaire dans neuf pays d’Afrique de l’Est et australe. Elle s’aligne sur la Stratégie maritime intégrée 2050 de l’Afrique, qui promeut l’exploitation durable des ressources marines tout en protégeant les routes maritimes importantes contre les menaces potentielles.
Source : OMI