Interview du capitaine Thulani Dubeko, vice-président de l’African Harbour Masters Committee (AHMC)

 

1. Veuillez vous présenter à nos chers lecteurs.

Je m’appelle Thulani Dubeko. Je suis capitaine de port au port de Ngqura, en Afrique du Sud. Je suis également vice-président de l’African Harbour Masters Committee (AHMC), basée en Afrique du Sud. J’intervient dans la région du Sud.

2. En quelques mots, expliquez-nous le rôle d’un capitaine dans un port ?

Le rôle du capitaine de port est d’assurer la sécurité des mouvements maritimes dans le port. Il est également responsable de la sécurité et de la circulation des marchandises dangereuses. Les capitaines de port jouent également un rôle important dans les opérations de recherche et de sauvetage, ainsi que dans la protection de l’environnement. Ils sont les experts maritimes au sein de la direction des ports.

3. Quand l’African Harbour Masters Committee (AHMC) a-t-il été créé et quels sont ses objectifs ?

L’AHCM a été créé il y a environ un an et confirmé par l’International Harbour Masters Association en mai 2022.

L’association a été créé en tant que comité africain représenté auprès de l’International Harbour Masters Association. Il s’agit du chapitre africain de l’organisme international.

L’association rassemble les capitaines de port africains pour partager des idées. L’un des objectifs est de développer les ports africains ensemble, sous la direction des capitaines de port, en partageant les meilleures pratiques. Être la voix maritime de l’UA et conseiller le continent sur les questions maritimes. Organiser des séminaires et des formations pour les capitaines de port africains. Développer la jeunesse africaine.

4. Quelles sont les prochaines activités prévues par votre association ?

Un séminaire pour les capitaines de port africains est prévu au Maroc, la date reste à déterminer. Il s’agit d’une session physique mais il y a aussi des séminaires qui seront faits virtuellement.

5. Avez-vous un message pour vos collègues capitaines de port en Afrique ?

C’est un appel aux frères et sœurs africains à travailler ensemble et nous devons tous nous efforcer de partager des idées pour améliorer les opérations maritimes en Afrique. Nous devons tous nous efforcer d’être créatifs et innovants et de former la prochaine génération de marins.

Interviewé par Pascaline ODOUBOUROU