Le projet mer Rouge dispense une formation à la sûreté portuaire à Djibouti
Le dernier d’une série d’ateliers de l’OMI sur la sûreté maritime s’est tenu cette semaine à Djibouti dans le cadre du programme régional pour la sûreté maritime dans la zone de la mer Rouge (projet mer Rouge) financé par l’Union européenne.
Le projet mer Rouge vise à aider les pays participants de la mer Rouge méridionale et du golfe d’Aden à renforcer la sûreté et la sécurité maritimes dans la zone de la mer Rouge, conformément à la Stratégie africaine intégrée pour les mers et les océans – horizon 2050.
L’atelier, qui s’est déroulé du 20 au 22 février, a permis de former des représentants de l’autorité désignée et des agents de sûreté des installations portuaires à la réalisation d’une évaluation de la sûreté des installations portuaires (PFSA).
Le PFSA est une prescription obligatoire pour les Gouvernements contractants à la Convention SOLAS, et une partie essentielle de l’élaboration ou de la mise à jour du plan de sûreté de l’installation portuaire par le biais d’une analyse des risques de tous les aspects des opérations d’une installation portuaire afin de déterminer quelles parties sont plus susceptibles de faire l’objet d’une attaque.
Grâce à ce processus, les menaces contre les actifs critiques dans les ports sont identifiées, leur probabilité est établie et la vulnérabilité à ces menaces est évaluée. Les lacunes liées à la sécurité physique, à l’intégrité de la structure, aux systèmes de protection du personnel, aux politiques procédurales, aux systèmes de télécommunications, à l’infrastructure pertinente, aux services publics et à d’autres domaines présentant un risque pour les personnes, les biens ou les opérations au sein des installations portuaires sont évaluées. Les contre-mesures sont conçues pour garantir que les mesures de sûreté les plus efficaces sont employées pour réduire la vulnérabilité d’une installation portuaire ou d’une interface navire/port face aux menaces possibles.
Le projet mer Rouge, financé par l’Union européenne, est mis en œuvre par l’OMI, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), INTERPOL et l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).
Source : OMI