Offre d’emploi : Projet SEACOP VI – Coordinateur régional adjoint pour l’Afrique de l’Ouest (H/F)

Date limite de candidature : 02/09/2024 23:55

Description de la mission

1)      Objectif général de la mission

Sous la supervision du coordinateur régional, le coordinateur régional adjoint pour l’Afrique de l’Ouest apporte son soutien à la mise en œuvre globale des activités et initiatives entreprises dans les pays partenaires d’Afrique de l’Ouest.

Le coordinateur régional reste le point d’entrée officiel pour toute question relative à l’Afrique de l’Ouest.

2)      Objectifs spécifiques

  • Fournir des informations, des conseils et des mises à jour sur les contextes nationaux et régionaux spécifiques dans la zone : acteurs, parties prenantes, défis, ports d’intérêt, actualités de la criminalité maritime et organisée…
  • Participer à la définition du plan d’action pour l’Afrique de l’Ouest
  • Participer à la mise en œuvre du plan d’action en Afrique de l’Ouest
  • Mettre en œuvre la politique de suivi et d’évaluation pour la région (collecte de données)

3)      Description des tâches à accomplir 

Ø  Partenariats

  • Soutenir l’identification des acteurs locaux (agences, ports, ministères, acteurs régionaux…) et développer des relations avec eux.
  • Participer au développement des relations avec d’autres projets et initiatives internationaux dans la région.
  • Participer à des événements liés à la matière (conférences, webinaires…) dans la région afin d’assurer la visibilité du projet.
  • Participer à des réunions avec les délégations de l’Union européenne et les ambassades des pays pertinents pour le projet.

Ø  Stratégie

  • Participer à l’élaboration d’une compréhension approfondie des défis/menaces dans la région et la partager.
  • Fournir des informations stratégiques au coordinateur régional
  • Assurer la diffusion des informations et des difficultés pertinentes (de haut en bas et de bas en haut) au coordinateur régional.
  • Participer, sous la direction du coordinateur régional pour l’Afrique de l’Ouest, à l’élaboration du plan de travail pour les pays d’Afrique de l’Ouest.
  • Participer à l’identification des activités transrégionales
  • Participer aux organes de gouvernance du projet concerné

Ø  Mise en œuvre des activités

  • Préparer les termes de référence des activités du projet identifié, assurer le suivi de la mise en œuvre et rédiger le rapport de mission.
  • Participer à l’identification de l’expertise à court terme (termes de référence)
  • Participer aux activités et à la définition du matériel de formation
  • Responsable de la collecte de données pour alimenter les outils de suivi et d’évaluation
  • Contribuer à la rédaction des rapports officiels
  • Contribuer à la préparation des différentes réunions internes
  • Toute autre tâche identifiée par le coordinateur régional pour l’Afrique de l’Ouest

Description du projet ou contexte

Le projet « Seaport Cooperation – phase six » (SEACOP VI) financé par l’instrument de politique étrangère (FPI1) de l’Union européenne, est mis en œuvre par un consortium dirigé par Expertise France (EF).  Le projet vise à contribuer à la lutte contre le commerce maritime illicite et les réseaux criminels associés dans les pays et régions ciblés en Amérique latine, dans les Caraïbes et en Afrique, dans le respect des droits humains.

Le trafic de marchandises illicites est un phénomène international en pleine expansion qui a un impact dévastateur sur le développement social et économique ainsi que sur la santé publique. Son développement peut s’appuyer, entre autres, sur l’utilisation croissante des routes maritimes et de la conteneurisation pour le commerce international dans le contexte de la mondialisation et, par conséquent, sur la difficulté rencontrée par les autorités compétentes dans les ports pour contrôler un volume croissant de marchandises.  Le trafic de marchandises illicites est orchestré par des groupes criminels transnationaux opérant sur différents continents et souvent impliqués dans d’autres activités criminelles (enlèvement, terrorisme, blanchiment d’argent, etc.). Par conséquent, le commerce illicite maritime n’est pas un élément isolé, il doit être compris et traité en tenant compte de l’environnement criminel évoqué ci-dessus. C’est la clé d’une lutte efficace contre ce phénomène.

La route transatlantique est l’une des plus importantes, en particulier pour le trafic de stupéfiants, en provenance d’Amérique latine, via les Caraïbes et l’Afrique de l’Ouest, et à destination de l’Europe. Comme les réseaux criminels adaptent constamment leurs méthodes et leurs ressources, il est important de cibler toutes les zones géographiques en même temps, sans laisser d’espace sûr aux criminels qui pourraient transférer leurs activités dans un endroit moins contrôlé. C’est la raison pour laquelle le SEACOP couvre les trois zones de l’Amérique latine, des Caraïbes et de l’Afrique de l’Ouest, en étroite collaboration avec les autorités européennes chargées des frontières extérieures. Alors que les éditions précédentes du SEACOP ne s’intéressaient qu’à la cocaïne, cette sixième édition élargira le champ d’application de manière à couvrir tous les trafics illicites, en mettant l’accent sur le besoin commun d’échange d’informations et de renseignements.

L’objectif global de SEACOP VI est de soutenir la lutte contre le trafic maritime illicite et les réseaux criminels associés, dans le respect des droits humains dans les pays et régions ciblés, afin d’atténuer son impact négatif sur la sécurité, la santé publique et le développement socio-économique.

Conformément à cet objectif général, SEACOP VI vise plus précisément à :

  • Objectif spécifique 1 : Contribuer au renforcement des capacités d’analyse et d’identification des navires suspects et d’échange de renseignements relatifs aux trafics illicites maritimes et fluviaux, y compris ceux relevant de la criminalité environnementale, dans les régions ciblées.
  • Objectif spécifique 2 : Contribuer au renforcement des capacités de recherche maritime et d’interception des marchandises illicites, y compris celles faisant l’objet d’une criminalité environnementale, dans les régions ciblées.
  • Objectif spécifique 3 : Améliorer la coopération et le partage d’informations au niveau régional et transrégional, y compris la promotion des opérations de répression

Profil souhaité

  1. Formation / Qualifications :
  • Diplôme universitaire (L3 – Master) dans le domaine de l’application de la loi, de la sécurité maritime, des organisations criminelles ou dans un domaine connexe ;
  • Maîtrise du français parlé et écrit (C1 attendu)
  • Maîtrise de l’anglais parlé et écrit (C1 attendu)
  • La maîtrise du portugais et de l’espagnol, à l’oral et à l’écrit, est un atout ;

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