Renforcement du Pavillon Ivoirien : Signature de Deux Accords Clés pour l’Immatriculation du FPSO Baobab

Le mercredi 29 janvier 2025, Deux contrats d’accord ont été signés par le Colonel-Major Julien Yao Kouassi, Directeur Général des Affaires Maritimes, en présence de son adjoint, chargé des Affaires Opérationnelles, le Colonel Sékou Sanago. Ces accords concernent l’habilitation de la société de classification américaine ABS en tant qu’Organisme Reconnu pour agir pour le compte de la Côte d’Ivoire pour la délivrance des certificats statutaires dans le cadre de l’immatriculation du FPSO BAOBAB ivoirien et d’un certificat provisoire d’immatriculation pour la plate-forme.

Selon le Cdt Keita Lamine, inspecteur de la sécurité des navires, « Ces deux accords démontrent que le pavillon ivoirien est attrayant. Et cela nous permet d’immatriculer d’autres navires tels que les plateformes qui sont des navires spéciaux. Vu le nombre croissant des découvertes de pétrole et gaz actuellement dans nos eaux; cela permet à la Côte d’Ivoire, en tant qu’État du pavillon d’avoir un regard sur les conditions de sécurité et de prévention de la pollution dans ses eaux. Ensuite, la Côte d’Ivoire en tant qu’État côtier d’avoir le même regard sur les plateformes de pétroles dans les eaux sous sa juridiction. Car, toutes les plateformes ne battent pas pavillons ivoiriens dans nos eaux. C’est donc à ce double titres que les inspecteurs sont amenés à effectuer des inspections de façon régulière sur ces plateformes de pétrole. » 

L’autre avantage de cet accord est l’employabilité des marins ivoiriens. Car, « tant que les engins ne battent pas pavillon ivoirien, l’Etat n’a aucune obligation de les imposer à son bord. Lorsqu’ils sont ivoiriens, la loi ivoirienne impose pratiquement 80 à 90% de marins ivoiriens à bord et de même pour les autres travailleurs du offshore. Aujourd’hui, c’est plus facile de leur imposer des marins ivoiriens lorsque ces engin sont immatriculés ivoiriens » a précisé le Col. Touré Oumar, Inspecteur Principal des Navires.

Soulignons que le certificat provisoire d’immatriculation a une validité qui prend en compte la période de carénage de la plateforme « Baobab » à Dubaï et son retour en Côte d’Ivoire prévu pour Avril 2026. Ainsi, après l’immatriculation sous pavillon ivoirien de la plateforme pétrolière « Espoir Ivoirien » en 2024,  la plateforme « Baobab » le sera bientôt à son tour.