Une formation à la sûreté portuaire au Kenya pour lutter contre les menaces à la sûreté maritime
Que fait le personnel de sûreté portuaire en cas d’alerte à la bombe ou de déversement de marchandises dangereuses dans le port ?
C’est le genre de scénarios explorés lors d’un atelier inter-institutions à Mombasa (Kenya), sur la sûreté maritime. L’exercice de formation conjoint vise à former des fonctionnaires des services chargés de l’application de la loi et des agents de sûreté des installations portuaires (PFSO) à la gestion des incidents de sûreté dans le port.
Organisé du 16 au 18 avril, il s’agit du dernier d’une série d’ateliers de l’OMI sur la sûreté maritime consacrés au contrôle et à la conformité, organisés dans le cadre du projet sur la sûreté portuaire et la sécurité de la navigation en Afrique orientale et australe et dans l’océan Indien, financé par l’UE.
Dix-sept membres du personnel de l’Autorité désignée du Kenya participent à cet atelier, organisé conjointement par l’OMI, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) et l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL).
Les participants renforceront leurs capacités et leurs connaissances en matière de coordination inter-institutions par le biais d’exercices de simulation nationaux. Il s’agit notamment de simulations et d’exercices portant sur divers scénarios, allant de la cybersécurité aux menaces de bombes en passant par la contrebande de drogue dans les ports.
La formation est conforme au chapitre XI-2 de la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (Convention SOLAS) et au Code ISPS sur les mesures spéciales pour renforcer la sûreté maritime.
L’atelier national encourage également le partage des connaissances et l’échange des meilleures pratiques afin de promouvoir le travail en commun et une approche gouvernementale globale.
Dans le cadre du projet de sûreté portuaire, l’OMI vise à aider neuf pays participants, dont le Kenya, à renforcer la sécurité et la sûreté maritimes dans la région, conformément à la Stratégie africaine intégrée pour les mers et les océans – horizon 2050.
Source : OMI