Atelier de formation à Madagascar sur le captage et le stockage du carbone dans le sous-sol marin

La protection des océans contre l’immersion de déchets dangereux en mer par l’application complète du Protocole de Londres (LP), y compris la capture et le stockage du carbone dans le sous-sol marin, a fait l’objet d’un atelier national à Antananarivo (Madagascar), du 21 au 23 mai.

Le Protocole de Londres interdit toute immersion en mer, sauf lorsqu’elle est explicitement autorisée par le traité, et contient des mesures d’atténuation des changements climatiques. Ces mesures comprennent le captage et le stockage du carbone (CSC) dans le sous-sol marin, qui peuvent contribuer à réduire les effets de l’accroissement des concentrations de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Madagascar, un petit État insulaire en développement (PEID), a adhéré au Protocole de Londres en juillet 2017.

Au cours de l’atelier, vingt-cinq hauts fonctionnaires malgaches des autorités maritimes et environnementales, du secteur portuaire et des ONG ont abordé toutes les questions juridiques, techniques et administratives visant à soutenir la mise en œuvre du Protocole de Londres, en mettant l’accent sur les aspects du traité relatifs aux changements climatiques.

Les participants ont été initiés au Protocole de Londres dans le contexte d’un cadre juridique dans lequel s’inscrit la gestion de la pollution des mers et ont identifié les prochaines étapes pour la coordination et la coopération futures afin d’assurer une mise en œuvre efficace. La sensibilisation a également porté sur la gestion des environnements portuaires afin de garantir la durabilité du développement et des opérations en cours grâce à la protection de l’environnement, y compris la prévention de la pollution et de la contamination.

L’atelier a été organisé par l’Agence Portuaire Maritime et Fluviale (APMF) et financé par la République de Corée dans le cadre du Programme intégré de coopération technique (PICT) de l’Organisation. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts continus de l’OMI pour soutenir le 14ème objectif de développement durable des Nations Unies (Vie aquatique), en vue de susciter une prise de conscience et un dialogue sur des questions spécifiques liées à la gouvernance des océans.

Source : OMI