LE ROLE DES PORTS FACE AUX EFFETS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU CŒUR DE LA TABLE RONDE DES DIRECTEURS GENERAUX DES PORTS DE L’ASSOCIATION DE GESTION DES PORTS DE L’AFRIQUE DE L’OUEST ET DU CENTRE

Luanda capitale de l’Angola abrite du 15 au 18 novembre 2022, le 42éme Conseil annuel et la 17éme Table ronde des directeurs généraux des Ports de l’Association de Gestion des Ports d’Afrique de l’Ouest et du Centre (AGPAOC). La cérémonie d’ouverture y relative a été présidée par le ministre angolais des transports dans une ambiance digne de l’AGPAOC.

Après la cérémonie d’ouverture du 42ème Conseil annuel de l’Association de Gestion des Ports d’Afrique de l’Ouest et du Centre, faite de plusieurs allocutions dont celle du ministre des transports de l’Angola, les participants ont aussitôt entamé sous la houlette de Séraphin BALHAT, le Directeur général du Port Autonome de Pointe-Noire, les travaux de la 17ème Table Ronde des Directeurs généraux de l’AGPAOC placé sous le thème « Le rôle des Ports face aux effets du changement climatique ». Une Table Ronde repartie en trois sessions qui feront l’objet des échanges pendant les deux jours.

La première est consacrée à l’implication des Ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre dans la réduction des effets du carbone et les options pour la transition énergétique en faisant l’état des lieux et en dresser les perspectives ; la deuxième vise l’implication des armateurs et des organisations maritimes, dans la réduction de la charge carbone et les options envisagées à ce sujet ; la troisième session, est relative aux enjeux de l’accélération de la transition énergétique pour l’atténuation des effets du changement climatique et l’orientation sur la durabilité portuaire, maritime et logistique.

A l’entame, Séraphin BALHAT  a  planté avec solennité le décor des travaux conformément au thème retenu à ce propos. C’est ainsi qu’il a rappelé pour la gouverne de tous que c’est lors de la conférence sur l’environnement à STOCKHOLM, tenue en 1972 qu’il a été évoqué pour la première fois le réchauffement climatique de la  planète terre. Il s’en est suivie alors une série de conférences et sommets au cours desquels, les participants ont chaque fois retenu la même conclusion suivante : « si on ne fait rien pour les réduire, les gaz à effet de serre vont faire surchauffer notre climat et provoquer à terme la destruction de notre environnement ». La surchauffe du climat a donc des conséquences auxquelles l’humanité entière assiste de manière impuissante. L’activité humaine a-t-il dit qui fait que la concentration du dioxyde de carbone, du méthane et de l’Ozone augmente dans la couche atmosphérique, accentuant l’effet de serre en est largement responsable.

Cette Table Ronde sur le rôle des Ports face aux effets du changement climatique, se tient a signifié l’orateur, au moment où l’attention de l’humanité est focalisée sur la conférence qui se tient à CHARM-EL CHEIK, en Egypte, sur les changements climatiques, COP27. A ce sujet Séraphin BALHAT a attiré l’attention des Directeurs généraux des Ports membres de l’AGPAOC à mettre un accent particulier sur la  préservation de l’environnement malgré les nécessité de développement : « …pendant que nous nous retrouvons ici à Luanda, nos chefs d’Etat et de gouvernement sont entrain de tirer la sonnette d’alarme, demandant que l’engagement pris par les grandes industries, et donc les grands pollueurs, soit honoré, afin d’aider notre continent à concilier la nécessité de développement et celui de préservation de l’environnement, mais en attendant que ces fonds soient mobilisés, nos Ports qui pour la plupart  se présentent comme des concentrés d’activités humaines diverses, soient par des navires, soit par nos installations industrialo-portuaires, doivent prendre des mesures radicales visant la comptabilité entre ambitions de développement et de rentabilité économique et les exigences de préservation de notre environnement . »

A signaler que plusieurs délégations des Ports membres de l’AGPAOC prennent part à ces assises de Luanda, qui prendront fin le 18 novembre 2022.

Par Antoine Dustell Mbama, Correspondant de Maritimafrica en République du Congo