Mémorandum d’Abuja : Harmoniser les activités de contrôle par l’État du port et l’application des instruments par l’État du pavillon

Les chefs des administrations maritimes d’Afrique de l’Ouest et centrale ont discuté des activités de contrôle par l’État du port et de l’application des instruments par l’État du pavillon lors d’un atelier régional de trois jours à Lagos (Nigeria) (9-11 mai).

L’atelier avait pour objectif principal de fournir une plateforme de sensibilisation aux devoirs et responsabilités des chefs des administrations maritimes en matière de questions liées aux activités de contrôle par l’État du port, d’échanger des points de vue et de discuter des expériences afin d’améliorer l’harmonisation entre les activités de contrôle par l’État du port et l’application des instruments par l’État du pavillon dans la région du Mémorandum d’Abuja. Ils ont également examiné des capacités en matière d’échange d’informations.

Le Mémorandum d’Abuja est l’un des dix régimes régionaux de contrôle par l’État du port.

Cet atelier de haut niveau est le fruit d’une collaboration entre l’OMI, le Secrétariat du Mémorandum d’Abuja, l’Agence de l’administration et de la sécurité maritimes du Nigéria et le ministère fédéral des transports du Nigeria. Plus de 100 fonctionnaires venus de 20* des 22 États Membres au Mémorandum d’Abuja y ont participé.

Les chefs des administrations maritimes ont été invités à prendre des mesures immédiates pour la mise en œuvre de plans d’action corrective, à la suite du programme d’audit des États Membres de l’OMI (IMSAS) dans les pays de la région. Pour soutenir l’égalité entre les sexes, ils ont été encouragés à inclure des femmes lors de la nomination du personnel en tant qu’auditeurs du Programme d’audit des États Membres de l’OMI après la formation applicable.

Les résultats spécifiques de l’atelier comprenaient:

  • Familiarisation avec la nécessité d’un régime efficace de contrôle par l’État du port et les risques et dangers de ne pas le faire.

  • Amélioration des procédures pour les inspections effectuées dans le cadre du contrôle par l’État du port, des prescriptions applicables aux fonctionnaires chargés du contrôle par l’État du port, et de la compréhension du fonctionnement et du travail d’harmonisation entre les régimes PSC régionaux.
  • Un rapport intérimaire sur le Mémorandum d’Abuja relatif aux activités de contrôle par l’État du port et au Code sur les voyages à proximité du littoral.
  • Appréciation des activités du Programme intégré de coopération technique de l’OMI et de la manière dont elles sont liées à la région.
  • Un projet de format d’évaluation aux fins d’examen éventuel par le Comité du Mémorandum d’Abuja a été élaboré. Les participants ont été encouragés et ont reçu des conseils sur la manière de remplir et de soumettre un formulaire de l’OMI d’auto-évaluation de la performance de l’État du pavillon.

Trois États Membres (Gabon, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo et Mauritanie) se sont engagés à soumettre leurs lettres d’acceptation pour devenir membres à part entière au Mémorandum d’Abuja.


*Ont participé les pays suivants : Afrique du Sud, Bénin, Cabo Verde, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mauritanie, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone et Togo.

Source : IMO