Soutenir le Kenya dans l’élaboration d’un registre national des risques en matière de sûreté maritime

Il est essentiel d’identifier les nouvelles menaces en matière de sûreté maritime lors de la mise au point d’outils adéquats pour assurer une gouvernance saine en matière de sûreté maritime.

Pour traiter cette question, trente participants de plusieurs ministères et agences du Gouvernement kényan responsables de la politique en matière de sûreté maritime et de son application opérationnelle prennent part à un atelier de cinq jours, sponsorisé par l’OMI (9-13 mai). Ils aideront le Gouvernement kenyan à élaborer son registre national des risques en matière de sûreté maritime.

La version définitive du registre national des risques en matière de sûreté maritime évaluera les critères de menace, d’impact et de vulnérabilité de toutes menaces à l’encontre des intérêts nationaux en matière de sûreté maritime du Kenya. Ceci permettra au Comité national de sûreté maritime de formuler et de coordonner de nouveaux programmes de travail pour atténuer ces risques. Elle servira également dans l’élaboration des objectifs stratégiques de la Stratégie nationale kényane en matière de sûreté maritime, qui définira la vision du Kenya quant à la manière dont il préservera son domaine maritime au cours des vingt prochaines années. Garantir et préserver la croissance de l’économie bleue du pays est essentiel pour le développement et la croissance économique. Ce forum fait suite à un atelier précédent sur l’élaboration de la Stratégie nationale en matière de sûreté maritime (7 et 8 mars 2022), qui a permis de partager les bonnes pratiques en ce qui concerne la mise en œuvre d’une structure efficace pour le Comité national en matière de sûreté maritime et l’élaboration d’une Stratégie nationale en matière de sûreté maritime.

Cet atelier multi-agences est un excellent exemple d’une approche « pangouvernementale » de la sûreté maritime. L’atelier fait partie du projet sur la sûreté portuaire et la sécurité de la navigation en Afrique de l’Est et australe et dans l’océan Indien, qui est financé par l’UE, que l’OMI met en œuvre avec ses partenaires de réalisation Interpol et l’ONUDC.

Source : IMO