POLLUTION SILENCIEUSE PAR LES NAVIRES – PARTIE 3
Auteur : Aubin Médard MFOU’OU AWANA,
Géologue, Ingénieur en gestion intégrée des environnements littoraux et marins
« Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il ne vous prenne par la gorge » Winston Churchil.
Après nos précédents posts sur l’importance des « eaux de ballast », dans la navigation, ainsi que des chiffres parlants sur les dégâts qu’elle produit principalement sur la biodiversité, ce post présente les atouts du GABON (voir figure ci-dessous ) et les enjeux du déversement de ces eaux face à ce que nous qualifions de « pollution silencieuse » dans ce pays ayant une biodiversité énorme. Pourquoi le Gabon et que représente-t-il ?
Le Gabon c‘est :
Les 950 km de côtes du Gabon représentent un atout impressionnant pour la biodiversité aquatique et terrestre. Elles sont aussi un atout au développement économique (la pêche, le tourisme balnéaire). Si la position du Port estuarien d’Owendo, à Libreville est stratégique du point de vue du commerce et des échanges celle-ci constitue une voie d’entrée de la pollution par les « eaux de ballast » provenant des navires et par conséquent des risques pour la perte de la production des ressources halieutiques et sur l’environnement en général.
« L’homme se doit d‘être le gardien de la nature et non son propriétaire ». Philippe st Marc.
A suivre