De hauts responsables maritimes et environnementaux de huit pays* d’Afrique se sont réunis au Maroc pour discuter des avantages de la ratification et de la mise en œuvre du Protocole de Londres (LP) pour la protection du milieu marin contre la pollution.

À travers une série d’exposés, de discussions en groupes et d’études de cas, l’atelier régional en présentiel, qui s’est tenu à Casablanca (8-10 mars), a abordé la nécessité de renforcer la capacité des petits États insulaires en développement (PEID) et des pays les moins avancés (PMA) d’Afrique du Nord et de l’Ouest afin de permettre la mise en œuvre de la Convention. L’élaboration de systèmes nationaux de suivi, d’évaluation, de conformité et d’application a également été discutée.

Les participants ont reçu une introduction au Protocole de Londres en tant que cadre juridique pour la gestion de la pollution marine et ont examiné les obstacles éventuels à la ratification et à la mise en œuvre du traité. L’atelier comprenait également une visite du port de Casablanca, où les participants ont pu s’informer sur les activités du port, en particulier celles qui concernent le Protocole.

Les prochaines étapes à suivre et des occasions de coopération future ont été recensées.

L’atelier régional s’inscrit dans le cadre des efforts continus de l’OMI pour soutenir l’objectif de développement durable 14 des Nations Unies (Vie aquatique) en vue de faire connaître la contribution et de créer un dialogue sur des questions de gouvernance des océans plus spécifiques.

Organisé dans le cadre du Programme intégré de coopération technique (PITC) de l’OMI, avec une expertise technique en nature fournie par le Gouvernement du Canada, l’atelier s’est déroulé juste avant la quarante-sixième réunion du Groupe scientifique de la Convention de Londres et dix-septième réunion du Groupe scientifique du Protocole de Londres (13-17 mars).

* Côte d’Ivoire, Gabon, Maroc, Mauritanie, République démocratique du Congo, République du Congo, Sénégal et Togo.